Nous sommes tous les deux dans cet immense lit
Mais tu es presque seul, je suis si peu vivante
Les veines érodées de fatigues acides
Tu sais ce que j’attends, ne manque plus que toi
Car tu m’aimes, je sais, tu me l’as avoué
Tes mains remonteront, exploreront mon corps
S’attarderont parfois aux reliefs les plus doux
Une fois encore, une dernière fois
Pourtant il te faudra atteindre cette gorge
Que tu devras serrer de toute ta tendresse
N’oublie pas, n’oublie pas
Lorsque tu poseras tes lèvres sur les miennes
De recueillir la vie qui s’en échappera
Je l’ai faite tienne, je t’en donne la garde
Et quand tu l’oublieras, je partirai, sereine
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