Des rires enfantins déferlent
En cascades cristallines
Alors j’oublie la bile noire
Mais ce sont les fils du dragon
Se moquant de ma lutte aveugle
Qu’ils croient perdue d’avance
"Papa est si puissant"
Bile noire
Venin reptilien
Opiacées flamboyantes
Charniers hallucinés
Paravents dorés cachant files de faces blêmes
Corps courbés sous le poids du destin
Disparaissant un à un dans le gouffre béant
Je ne crois pas au destin
Je-ne-crois-pas-au-destin
Je me bats en corps-à-corps acharné
Contre la mort que je désire tant
Minuscule, épuisée
Face au dragon et ses langues de flammes
La sueur perlant à la frange des cils
Je surnage en ignorant même où je vais
Je rampe
À l’opposé
Juste à l’opposé
Je ne sais que cela
.
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