dimanche 7 juin 2009

Les mots enfouis

Un air vague, lointain, me trotte dans la tête
Vieille rengaine éteinte annonçant la migraine
Aujourd’hui, et demain, et toute la semaine
Voilà bien trop de jours que ce n’est plus la fête

Où tombent tous ces gens, effondrés, en sueur
Ils prennent le chemin qu’on leur montre du doigt
Ne bifurqueront pas, trop peur et pas le droit
S’imaginent ainsi qu’on leur fait une fleur

Je ne crois plus aux mots, ni écrits, ni hurlés
Derrière chacun d’eux tant d’hier fermentés
Un parfum entêtant cachant bien le ranci

Bien longtemps j’ai pensé que l’enfer c’était moi
Et vous et nous et eux, et même parfois toi
Mais il se cache en fait dans tous les mots enfouis

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