qui nous perçoit à peine
minuscules tænia au fond de ses entrailles
Parfois Chronos toussote
et nous,
expulsés sans comprendre
flottons dans le néant
barbotons dans l’apesanteur
infimes ballons de baudruches
Au seuil de nos chemins blêmes
je te vois immobile
droit, sombre, terrifiant
j’aperçois un halo chatoyant
à la place du cœur
Mais comment l’atteindre
gardé par des cerbères de ronces et d’orties
c’était perdu d’avance
Non
mes mains ne seront plus meurtries
par les épines qui te cernent
.
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