Chevauchant mon armée de moutons indociles
J’ai armé les éclairs, syncopé le tonnerre
Et mes yeux enivrés ont goutté sur vos terres
Ensemençant vos champs mais inondant vos villes
Agacée par le jeu j’ai repris le chemin
Épousé sans pudeur les méandres du vent
Puis enfin détournée de tous vos paravents
Je me suis arrêtée au bord d’un parchemin
À l’oiseau qui passait j’ai arraché la plume
Pour y polir les mots en volutes d’écume
Mais un jour de printemps la source s’est tarie
Désormais je me terre au fond de mon jardin
Mon regard s’entrelace entre hier et demain
Cherchant désespéré où se cache aujourd’hui
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