Le sens s’y évapore et fait place au mirage
De l’aube minérale à la nuit en partage
En son immensité apprends donc la patience
Au crépuscule ami la caravane glisse
Sans un bruit, sans un mot, chacun sait où il va
De dune en oasis, l’homme bleu suit son pas
Et trace sur le ciel son aérienne esquisse
Plus tard, autour du feu dansant et crépitant
S’élèvera l’imzad. De son chant envoûtant
Il sèmera le rêve aux portes des esprits
Soufflant comme caresse sur les corps engourdis
Les regards se perdront à la queue des comètes
Avant de se voiler au creux de leur cachette
Et au petit matin, aux couleurs de l’éveil
La chèche revêtue saluera le soleil
♪ Imzad et bendir.
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