mon sourire s’est éteint
soudain un monde gris, froid
désert.
J’erre dans les couloirs
je croise la lune
celle qui me tient en vie
étrangement.
La nuit
rouler la nuit
la voiture pénètre l’obscurité
elle frôle les platanes, enjambe le vide sous les ponts
en ville, les rues sont vides.
Alors que le jour… le jour…
est-ce que ça se voit, dis
est-ce que ça se voit dans leur regard
s’ils sont vivants ou morts ?
Je les croise sur les trottoirs
au ralenti
scrute leurs pupilles
espérant un signe, un contact
mais rien à faire
je reste aveugle
je ne devine rien
et ça me tord.
♪ Mozart : Requiem-Kyrie
.
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