à attendre de croiser le tien
mais tu es parti sans te retourner
et je gis pour toujours au bord de la fenêtre.
Des clients rient sur la terrasse
la fontaine chantonne tristement
elle m’emporte où je ne veux aller.
Je me tiens là, debout
sur ce rocher au bout du monde
au bord de la falaise
bras écartés
paumes vers le ciel
tête en arrière
yeux aveugles.
Il suffirait d’un rien
un souffle d’air
un sursaut un vertige
le monde basculerait
terre au-dessus ciel au-dessous.
Tu en serais tout perturbé
il t’en faut peu
c’est ce que je me dis
il t’en faut si peu
et moi je n’y peux rien
je me tiens là debout
je ne sais rien faire d’autre
semble-t-il…
♪ Autour de Lucie : Sur tes pas.
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