J’ai balayé le ciel d’un battement de cil
et pourtant
les arbres se balancent sous mes paupières closes
ombres chinoises mouchetées de flammèches mouvantes.
Les souvenirs lèchent mes heures
je pèse mes mots mais que ces mots me pèsent
sais-tu ce qu’est une âme
tu tiens la mienne au creux de ta main
vois... elle fond comme neige au soleil
je m’évapore.
Nous étions assis sur le souffle du vent
plumes errantes, poussières en dérive
âmes conscientes glissant sur l’absurde
l’aléatoire
les aléas de nos histoires
entremêlées.
Tu retournes ta main je chute
tant de légèreté, que faire ?
le cœur est pourtant si lourd, défaire
dénouer les liens
lâcher du lest.
Oui mais
l’aspiration du néant ?
Respire,
la force d’attraction veille.
.
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