les océans scintillent de mille écailles de polyéthylène
bientôt un nouveau continent sur Terre
la couche d’ozone attend
les jambes grandes ouvertes
face aux viols répétés elle a fini par faire payer
et l’homme tourne en rond.
Parfois la rage
encage.
J’étends ma dépouille sur le bitume frais
là où les graviers collent encore
qu’aurais-je pu en faire
d’autre ?
la chair à vif
les nerfs flottent à l’air libre
qui n’en a que l’air.
Parfois la rage
dévisage.
Le vertige n’est plus qu’un refrain oublié
dont les paroles flottent en boude-langue
ça picote
à peine
les chansons tristes me ramènent au bord.
Putain de falaise.
.
:( (mais ca reste somptueux)
RépondreSupprimerÇa s'en va et ça revient, c'est fait de tout petits riens... (ta gueule le chat, ta-gueule-le-chat)
RépondreSupprimerTsss... je fais le clown parce que "somptueux", c'est un mot... euh... hem... quoi... je ne sais pas trop quoi en faire. Bah... c'est ma complimentophobie (je me soigne, je me soigne). Merci môssieur.
PS : J'ai récupéré "le cercle littéraire des éplucheurs de patates". J'attaque la lecture dans une dizaine de jours (oui, je suis très stricte avec mon planning :D ).
Somptueux : extraordinairement beau. Mais triste aussi.
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